Surélever un immeuble, c’est faire du neuf sur de l’ancien. On imagine donc aisément toutes les questions que cela pose en termes de cohérence esthétique à donner, de précision technique à avoir et de légèreté des travaux à prévoir dans un espace habité. Une vision technique fine et globale est la pierre angulaire de l’ensemble.

 

Un chantier subtil dans un bâti occupé

Rares sont les opérations immobilières dans le secteur de la construction qui mobilisent autant de savoir-faire que la surélévation.

Étude des besoins, accompagnement des copropriétaires lors des Assemblées générales (voir notre article sur les modalités de cette étape à fort enjeu),coordination financière, étude de faisabilité s’appuyant sur une série de diagnostics techniques,… L’éventail des compétences à mobiliser est large.

Or, devant ce large éventail, il est pourtant nécessaire de s’adresser à un interlocuteur digne de confiance, en mesure de garantir une vision technique robuste avec, pour preuve à l’appui, des opérations de surélévation de belle ampleur. La réalisation des travaux doit être confiée à un prestataire à la hauteur du défi technique.

Cette phase de travaux doit en effet respecter l’intégrité du bâtiment, la ligne arcihitecturale qui aura été adoptée et la vie des copropriétaires qui continuent d’habiter un immeuble en travaux.

Il y a donc un vrai enjeu d’équilibre. Cet équilibre, chez Adamia, nous l’avons trouvé. En nous entourant de professionnels issus de notre réseau (architectes, ingénieurs, juristes) que nous connaissons pour leur sérieux, nous sommes en mesure d’intervenir sur toutes les composantes d’une surélévation. Donc de connaître parfaitement le bâti, ses équipements et ses habitants.

 

Différentes techniques de travaux

Aujourd’hui, les acteurs des opérations de surélévation, si ce sont des spécialistes, disposent d’un arsenal technique robuste. Aucune opération de surélévation n’est insurmontable. Il faudra peut-être réduire le nombre d’étages envisagé pour respecter l’intégrité de l’immeuble, mais les différentes techniques sont au point. Exit, donc, les “Ce n’est pas possible techniquement”, “construire sur du vieux n’a pas de sens”, qui évoquent plus des craintes qu’une réalité technique.

Les 3 techniques structurelles les plus utilisées aujourd’hui sont le bois, l’acier et le béton.

Par ordre d’utilisation, il faut d’abord placer le béton, peu employé. Pour faire court, il est lourd (5 fois plus que le bois ou l’acier), bruyant pendant la phase des travaux, et peu performant d’un point de vue énergétique.

Ensuite, 2 possibilités se partagent la 1ère place du podium : le bois, très maniable et léger qui peut être préassemblé sur un site extérieur pour + de praticité, et l’acier mêlé au bois, qui est encore plus léger et qui garantit une bonne isolation phonique pour les occupants. L’avantage de ces 2 derniers matériaux engendrent des « travaux propres »

En termes de durée, comptez… Non, ne comptez pas. Comme chaque opération de surélévation est unique, chaque durée de travaux l’est aussi ! Cela dépendra donc des caractéristiques de cette dernière.

Enfin, ayez en tête que chaque opération de surélévation est l’occasion de créer une rencontre entre architecture et urbanisme, et que cette rencontre ne peut être réussie qu’en étant accompagné d’un interlocuteur sérieux.